1934 – 2017

Doris Stauffer-Klötzer

Arrivée à Zurich à l’âge de 17 ans, Doris Stauffer fréquenta l'école des arts appliqués et obtint son diplôme alors qu’elle était sur le point d’accoucher. Après avoir épousé l’artiste Serge Stauffer et avoir été renvoyée de l’école des arts appliqués en 1969 à cause de son enseignement peu conventionnel et de son engagement politique, elle fonda avec son mari et d’autres artistes l’école F + F en 1971. Pour Doris Stauffer, l’art devait appartenir à la rue et être caractérisé par le travail corporel, les happenings et le théâtre d’improvisation dans l’espace public. Nombre de ses œuvres étaient dirigées contre le patriarcat dominant. Elle devint célèbre pour ses « chauffe-pénis » en tricot et les dioramas de son « Panoptique patriarcal », créés en 1975 pour l'exposition « Frauen sehen Frauen ». Elle fit également sensation avec ses « cours de sorcellerie », réservés aux femmes. Avec d’autres militantes, elle fut à l’origine du Mouvement de libération des femmes (MLF), qui visait à libérer les femmes des contraintes inhérentes à la famille nucléaire. Doris Stauffer formula ses revendications dans des articles publiés dans les revues « Apodaten3 » et « WOZ ». Elle se retira de la vie publique à la fin des années 1910 et décéda en 2017.
Dorothee Rempfer, Mirjam Janett

Informations supplémentaires :
Naomi Gregoris. Die vergessene Hexe.In: Aargauer Zeitung vom 30.4.1919
Doris Stauffer.Die antipatriarchale Hexe, die zur anerkannten Zauberin wurde. In: WOZ 35/2015, vom 27.8.2015: https://www.woz.ch/-61a8
Simone Koller, Mara Züst (Hg.) Doris Stauffer. Eine Monografie. 2015 Doris Stauffer, 50 Geschichten. Kolumnen im Quartiermagazin KONTACHT von 2000 bis 2010
Der Nachlass von Doris Stauffer befindet sich in der Graphischen Sammlung der Schweizerischen Nationalbibliothek in Bern, Signatur: GS-STAUFFER-DORIS.

Sozarch F 5107 Na 26 064 003 web1

Schweizerisches Sozialarchiv, F-5107-Na 26-064-011 1982, Fotografin Gertrud Vogler

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